5 techniques pour rédiger du contenu convaincant et qui vend

Oubliez les approches traditionnelles de rédaction web et préparez-vous à découvrir des techniques avant-gardistes qui permettent réellement de captiver l’attention des lecteurs et les inciter à agir.

En suivant les astuces proposées dans cet article, vous allez pouvoir transformer de simples mots en puissants outils de persuasion, et vos messages résonneront avec votre public cible d’une manière qui les incitera à passer à l’action.

Et aussi, si vous souhaitez plus de trafic sur votre site, plus d’engagement (likes, partages, achats…) sur vos réseaux sociaux grâce à du contenu convaincant et qui vend, lisez l’article jusqu’à la fin. Vous allez découvrir dans cet article tout ce qu’il faut savoir pour rédiger du contenu convaincant et qui vend.

Rédiger du contenu convaincant et qui vend, une question de technique !

Si vous êtes copywriter, rédacteur web ou même agence de rédaction web, vous avez sûrement une belle plume ! Et tant mieux si vous en avez. C’est essentiel pour pouvoir rédiger de bon contenus. Toutefois, sachez que le talent naturel n’a rien avoir avec la capacité à rédiger du contenu convaincant et qui vend. Il s’agit plutôt d’une compétence technique à maîtriser. En effet, cela nécessite une compréhension profonde de votre public cible, de leurs besoins et désirs. Pour créer un contenu persuasif, il est essentiel d’utiliser un langage clair, engageant et axé sur les avantages pour le lecteur et surtout maîtriser certaines techniques de rédaction qui ont déjà fait leur preuve.  

Rédiger du contenu convaincant et qui vend et SEO : un mariage impossible ? 

Rédiger du contenu convaincant et qui vend tout en optimisant pour le référencement (SEO) peut sembler contradictoire dans les années 2000 ou 2010, mais aujourd’hui c’est largement possible. En intégrant judicieusement des mots-clés pertinents dans un contenu de qualité, vous pouvez attirer à la fois les lecteurs et les moteurs de recherche. Google, notamment, valorise désormais davantage la qualité du contenu plutôt que simplement la densité de mots-clés. Ainsi, en offrant du contenu informatif, engageant et utile pour les utilisateurs tout en respectant les bonnes pratiques SEO telles que la structuration, l’utilisation de balises appropriées et des liens pertinents, vous pouvez obtenir un meilleur classement dans les résultats de recherche. L’essentiel est de viser l’équilibre entre l’optimisation pour les moteurs de recherche et la création d’un contenu qui répond aux besoins et aux intérêts de votre public cible.

5 techniques pour rédiger du contenu convaincant et qui vend

Astuce #1 : La structure de texte AIDA

AIDA est une technique de copywriting simple, mais ultra performante. Vous pouvez l’utiliser pour tout, notamment dans la rédaction d’email, posts sur les réseaux sociaux, pages de vente, publicités ou encore pour la rédaction d’articles de blog. La structure AIDA se compose de 4 parties : le « A » pour attirer l’attention, le « I » pour retenir l’intérêt, le « D » pour susciter le désir et le second « A » pour inciter à l’action.

Mais comment fonctionne-t-elle concrètement ? Supposons que vous allez rédiger un texte sur « Une méthode simple à répliquer pour identifier des prospects qualifiés et les convertir en clients » et que derrière, vous souhaitez vendre une formation sur le sujet. Voici comment faire !

Attirer l’attention : lorsque vous rédigez un texte, dans la première partie ou le premier bloc du texte, vous devez attirer l’attention du lecteur. Vous lui dévoilez la promesse et les résultats qu’il pourrait obtenir.

Retenir l’intérêt : dans la deuxième partie, il s’agit de retenir l’intérêt du lecteur. Pour cela, vous pouvez lui décrire une situation qu’il connaît par cœur : ses tentatives de prospection qui n’ont rien donné. Vous finissez cette partie en lui expliquant que ce n’est pas une fatalité ; il y a moyen de réussir.

Susciter le désir : dans la partie 3, vous devez susciter le désir. Là, vous pouvez lui présenter tous les bénéfices qu’il pourra tirer de votre formation. Vous allez essayer de lui faire visualiser toutes les émotions positives qu’il ressentira lorsqu’il maîtrisera votre formation.

Appel à l’action : vous terminez alors avec la partie 4, le dernier « A », l’appel ou l’incitation à l’action. Pour cela, vous pouvez, par exemple, lui proposer de lire les témoignages de clients.

Astuce #2 : le toboggan glissant

L’idée avec cette technique est de rédiger chaque phrase de votre texte en prenant soin de la ponctuer de manière à donner envie de lire la suite. Vous pouvez utiliser cette technique dans vos emails, vos pages de vente, vos articles de blog et aussi dans vos posts LinkedIn.

Voici un exemple de post LinkedIn qui utilise la technique du toboggan glissant: « Imaginez : Vous appuyez sur un bouton et là, ChatGPT vous trouve 10 mots clés… voir plus. » En commençant le post par « imaginez », il est logique que les lecteurs veuillent lire la suite. En s’arrangeant pour que le « voir plus » tombe à un endroit particulier de la phrase, les lecteurs auront envie de cliquer pour connaître la fin. Si énormément de personnes cliquent sur le bouton « voir plus », l’algorithme aimera la publication et va la mettre en avant.

Astuce #3 : la technique d’Apple

Apple est un exemple incontournable quand on parle de copywriting et de rédaction du contenu convaincant et qui vend.

La marque Apple a compris que pour vendre il faut faire simple. Et pour le coup, elle pousse les bouchons très loin. Si vous regardez une page de vente d’iPhone, vous verrez qu’il n’y a que très peu de mots sur chaque page de vente. Alors, oui, Apple peut tout se permettre et vous non, car son image de marque est forte et sa notoriété n’est plus à faire. Nous vous recommandons donc de ne pas aller aussi loin dans la simplicité.

Toutefois, on peut apprendre une chose très importante du style d’Apple: « faire simple, ça marche ! ». Si vous avez le choix entre un mot de 4 syllabes et un mot de 2 syllabes, choisissez le plus court. Faites des phrases courtes! Oubliez les tournures de phrases qui en jettent d’un point de vue littéraire. Avec le copywriting et la rédaction web, on ne vise pas le Goncourt. On vise la vente !

Astuce #4 : les 3 biais cognitifs à connaître qui suscitent des ventes

Notre cerveau est un grand fainéant. Du coup, il a développé des techniques pour prendre un maximum de décisions en mode pilote automatique qu’on appelle communément biais cognitifs. Il y a trois biais cognitifs à connaître absolument dans le copywriting.

La preuve sociale

Quand on ne sait pas quoi faire, on va avoir tendance à regarder ce que font les gens qui nous ressemblent. Par exemple, si une personne se fait agresser dans la rue sous vos yeux, comment pensez-vous que vous allez réagir ? C’est une situation exceptionnelle, vous ne savez pas quoi faire. Du coup, vous allez regarder autour de vous. Et comme tout le monde fait pareil que vous, personne ne bougera pas.

Pour rédiger du contenu convaincant et qui vend, vous pouvez exploiter la preuve sociale en intégrant à vos copies/textes des témoignages clients, des avis ou en racontant une histoire. C’est hyper important pour rassurer votre lecteur et lui donner l’envie et le courage de passer à l’acte.

L’urgence

Le biais cognitif de l’urgence est un mécanisme psychologique puissant qui pousse les individus à agir rapidement sous la pression du temps ou de la rareté. Ce biais exploite notre tendance naturelle à accorder une valeur plus élevée aux opportunités limitées dans le temps ou en quantité. Un exemple bien connu de ce biais est utilisé dans le domaine du marketing, où les vendeurs fixent des prix promotionnels ou limitent le nombre de produits disponibles pour inciter les consommateurs à agir rapidement.

Ce biais est souvent utilisé pour susciter un sentiment d’urgence et provoquer une réaction émotionnelle chez les individus, les poussant à prendre des décisions impulsives et spontanées. Les consommateurs peuvent se sentir poussés à acheter un produit ou un service, même s’ils n’en ont pas vraiment besoin, de peur de manquer une occasion unique.

Les campagnes de marketing utilisant le biais d’urgence jouent sur notre peur de regretter une opportunité manquée. Cependant, il est essentiel d’être conscient de ce biais et de prendre du recul pour évaluer rationnellement l’offre avant de prendre une décision hâtive. Bien que le biais d’urgence puisse être efficace pour stimuler les ventes et les conversions, il peut aussi entraîner des achats impulsifs et regrettables si les consommateurs ne prennent pas le temps de considérer attentivement leur choix.

Le biais de l’aversion à la perte

Notre cerveau a horreur de perdre des choses. Et c’est la raison pour laquelle nous avons du mal à résilier des abonnements tels que Netflix, Spotify et bien d’autres. Ces marques ont compris que notre cerveau a horreur de perdre des choses. Et quand on s’apprête à résilier nos abonnements, elles prennent bien soin de nous rappeler tout ce à quoi nous n’aurons plus accès.

Une bonne manière d’utiliser le biais de l’aversion à la perte en copywriting, c’est de parler des concurrents. Si vous proposez, par exemple, des formations aux entreprises, vous pouvez indiquer à vos lecteurs que s’ils suivent la formation, ils auront l’opportunité de prendre un avantage sur les concurrents. Par contre, s’ils ne la prennent pas, ils perdront cette opportunité. On joue sur l’aversion à la perte pour inciter les lecteurs à acheter.

Astuce #5 : la technique « Mario boule de feu » pour les titres  

Les titres sont essentiels pour attirer l’attention du lecteur. Un bon titre est impactant, simple, mais surtout transmet les bénéfices que vos clients tireront de votre offre.

Vous connaissez tous Mario, le jeu, car quand on était enfant, nous y avons tous joué, et même aujourd’hui encore. Comme vous le savez, Mario a la capacité de lancer des boules de feu en mangeant une fleur spéciale. Maintenant, partons du principe que votre produit est la fleur qui transforme le tout petit Mario tout faible en Mario boule de feu.

Dans votre titre, évitez de parler de votre fleur. Un mauvais titre serait : « la fleur qui va vous permettre de lancer des boules de feu et de tuer vos ennemis ». Un bon titre serait plutôt : « Tuez vos ennemis sans stress en lançant des boules de feu ardentes ».

Un autre exemple ! Supposons que vous vendez une formation sur ChatGPT. Un mauvais titre serait : « la formation qui va permettre d’automatiser ChatGPT ». En faisant cela, vous aurez alors parlé de la fleur, chose qu’il ne faut pas faire. Un bon titre serait : « créez un mois de contenu en 3 clics en automatisant ChatGPT ». Pensez vraiment à mettre en avant les bénéfices clients dans vos titres.

Astuce #6 : l’effet « wow, c’est exactement ça ! »

Retenez ceci : la contextualisation est la clé d’un texte qui vend. Quand vous écrivez un texte, vous devez toujours avoir une obsession en tête, celle de provoquer l’effet « wow, c’est exactement ça ». Votre lecteur doit vous lire et se dire « mais oui, c’est trop ça, ils ont tout compris ». C’est la clé pour vendre.

Pour cela, vous devez décrire de manière détaillée les situations dans lesquelles se trouvent vos clients. C’est vraiment votre capacité à décrire les choses qui fera la différence. Vous devez intégrer dans vos textes des éléments de contexte qui vont parler au lecteur.

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